mardi 3 juillet 2012

Le Visage de la Peur - Dean Koontz

Quatrième de couverture
Une vague de terreur allait déferler sur New York...Qui est le Boucher, et comment parvient-il à convaincre toutes ces femmes si différentes de le faire entrer chez elles en pleine nuit ?
Un tueur qui ne paraît ni fou ni enragé lorsqu'il s'en prend à ses victimes. Qui semble agir... méthodiquement. Mais dans quel but ?

Bon. Je vais me répéter mais tant pis. Je ne suis pas un spécialiste des livres d'épouvante, terreur, horreur et autres thrillers. Encore que, à force d'en lire, je vais bien finir par le devenir. Spécialiste. C'est comme ça qu'on le devient. Non ? Bref. La question que je me pose systématiquement lorsque je parviens à la fin d'un tel livre c'est : qu'a-t-il de plus que les autres ? En vérité, j'ai ce sentiment que tous les romans du genre utilisent les même recettes. C'est bien pour cela qu'ils font parti d'un même genre notez bien. Mais dans ce genre-ci, c'est plus vrai qu'ailleurs peut-être.
Donc, pour ne pas déroger à la règle, je me suis posé la même question : qu'a-t-il de plus (ou de moins) que les autres ? Eh bien. Pour tout dire. Je n'en sais rien. Et vous n'êtes pas plus avancé.
Pour utiliser une métaphore culinaire, je dirais que lorsque vous allez manger un bon couscous, il est rare que le chef n'utilise pas une recette traditionnelle. Vous n'êtes donc que rarement surpris. Pourtant vous vous régalez. Et vous le mangez chaque fois avec le même plaisir.
Pareil ici. Le résultat est bon. Les ingrédients sont tous là. Ils sont de qualité. La cuisson est réussie. Sauf qu'il ne s'agit pas d'un mets d'exception. Je n'ai rien noté d'exceptionnel. Mais la lecture est agréable.
Pour reprendre ma métaphore, je dirais que ce qui distingue un couscous d'un autre tout aussi bon c'est le cadre, le personnel, les convives. De même ici nous avons une ville, des personnages, un milieu professionnel particuliers. Différents d'un autre roman. Le personnage principal est même plutôt attachant.
Et nous avons tout de même une scène forte assez réussie. Elle possède un aspect très cinématographique. C'est celle, assez récurrente dans le genre, où le héros est amené à tenter quelque chose dont il ne se croyait plus capable. Classique mais efficace.
Allez ! Encore une fois, les vacances approchent. Voilà un bon livre à lire sur la plage. D'autant que l'action se situant en milieu urbain, il est peut-être préférable de ne pas le lire dans son appartement. Pour ne pas avoir trop les chocottes.

7 commentaires:

  1. On lit un roman d'horreur pour se faire peur, non ? Alors si on a peur en lisant, c'est qu'il est réussi je crois. C'est un peu primaire comme critère, mais constitutif du genre, il me semble. Tu as eu peur ?

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    1. Non c'est pas du tout primaire. C'est même plutôt bien vu. Alors non, si j'ai bonne mémoire, je n'ai pas frémi de peur ou d'horreur. Alors que cela a pu m'arriver (et souvent) avec un Stephen King.

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  2. Quelques bons souvenirs de Koontz

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    1. Je les prépare mes bons souvenirs : j'en ai d'autres à lire ;o)

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  3. Des livres comme ça, je n'en lis pas trop souvent.

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  4. Dommage que tu ne blogues plus ! J'aimais bien tes chroniques ;)

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